PICARD Joseph Eugène
Le Clion - Chéméré
1888 - 1916
Soldat au 65ᵉ régiment d'infanterie
Joseph n'a pas la mention "Mort pour la France"
PICARD Jean Marie
Le Clion - Chéméré
1890 - 1915
Soldat au 32ᵉ régiment d'infanterie
Mort pour la France
Eugène PICARD et Marie GRANDJEAN se sont mariés en 1885 à La Bernerie. Ils sont ensuite cultivateurs à La Boutinardière en la commune du Clion.
Ils ont 6 enfants : Marie née en 1886, Joseph né en 1888, Jean né en 1890, Pierre né en 1892, Eugène né en 1899 et Marcel né en 1902.
Joseph est né le 2 juillet 1888
Il effectue son service militaire en 1909 au 118ème régiment d'infanterie.
Il est nommé caporal en 1910
Mobilisé, il tombe rapidement malade et est réformé en octobre 1915
Il décède chez ses parent à Chéméré le 19 mars 1916
Jean est né le 10 décembre 1890.
D’abord exempté pour maladie, il est mobilisé le 27 octobre 1914.
Il combat au Mesnil-Les-Hurlus dans les tranchées.
Puis jean est engagé dans les combats de Flandres.
Le 30 avril 1915, Jean disparaît lors des combats de Pilkem en Belgique
Son corps ne sera jamais retrouvé .
Joseph est né le 2 juillet 1888 au Clion.
En 1908, il est cultivateur à Chéméré. Il a les cheveux châtains, les yeux bleus et mesure 1m75.
Il commence son service militaire le 8 octobre 1909 au 118ème régiment d'infanterie. Il est nommé caporal le 25 décembre 1910
Joseph obtient son certificat de bonne conduite et revient à la vie civile pour continuer à cultiver la terre.
Il est mobilisé le 3 août 1914 mais est réformé le 5 octobre 1915 et décède de maladie le 19 mars 1916 chez ses parents à Chéméré. Il avait 27 ans.
Il est inhumé à Chéméré.
Jean est né le 10 décembre 1890 au Clion.
Il a les cheveux châtains, les yeux gris et il mesure 1m67
Ayant déménagé à Chéméré où il est cultivateur avec ses parents, Jean est exempté en 1911 du service militaire pour raison de santé (bronchite chronique)
La Première Guerre mondiale éclate et Jean est mobilisé le 7 décembre 1914. Il intègre le 32ème régiment d’infanterie à Châtellerault.
Ce régiment a participé à la très meurtrière bataille de la Marne du 6 au 13 septembre 1914. Puis ce sera la marche vers l’Yser, la Belgique où l’armée anglaise subira de lourdes pertes.
Lorsque Jean le rejoint, le 32ème régiment d’infanterie est vers Saponay puis se dirige vers Saint-Hilaire-Au-Temple (au Nord de Châlons-Sur-Marne) A partir de décembre 1914, il combat au Mesnil-Les-Hurlus dans les tranchées. On peut lire dans les archives :
« En 15 minutes la 5ème compagnie perd 45% de son effectif, 2 officiers et est réduite à 68 hommes »
Il est engagé aux combats dans les Flandres puis au château d’Hérentage et Pilkem.
Jean disparaît lors des combats de Pilkem en Belgique le 30 avril 1915 comme 40 autres soldats de ce régiment. Il avait alors 24 ans.
Le décès de Jean est confirmé par le Tribunal de Paimboeuf le 11 mars 1921 par un « Jugement déclaratif de décès »
Les proches de Jean et Joseph
Marie Grandjean, leur mère, décède le 13 mars 1924 à Chéméré à l'âge de 62 ans.
Pierre, exempté du service militaire pour cause de maladie, il ne sera pas mobilisé et décèdera de maladie le 12 octobre 1917 chez ses parents à Chéméré à l'âge de 25 ans.
Eugène, mobilisé en avril 1918, il rejoindra le 88ème régiment d’artillerie lourde. Il épouse Francine GARNIER en 1919 à Chéméré. Il décède le 12 novembre 1927 à Chéméré à l'âge de 28 ans. Son père est peut-être décédé le même jour.
Marcel, trop jeune, il ne participera pas à la Première Guerre mondiale. Il se marie avec Germaine REVERDY. Il décède en 1955 âgé de 52 ans.
Marie, leur sœur, se marie au Clion en 1908 avec François LOUERAT. Elle décède en 1979 au Clion à l'âge de 93 ans.
Sources primaires et documentation
Ces sources fondamentales ont permis de vérifier et d'établir le récit de ces biographies.
Souvent identifiée comme « la bataille de la Marne », a eu lieu lors de la du 5 septembre au 12 septembre 1914 entre, d'une part l'armée allemande et d'autre part l'armée française et le corps expéditionnaire britannique.
Les combats se déroulent le long d'un arc-de-cercle de 225 kms2 à travers la Brie, la Champagne et l'Argonne, limités à l'ouest par le camp retranché de Paris et à l'est par la place fortifiée de Verdun. Ce champ de bataille est subdivisé en plusieurs batailles plus restreintes : à l'ouest les batailles de l'Ourcq et des deux Morins, au centre les batailles des marais de Saint-Gond et de Vitry, et à l'est la bataille de Revigny. La bataille donne lieu à un célèbre épisode : celui des « taxis de la Marne ».
Au cours de cette bataille décisive, les troupes franco-britanniques arrêtent puis repoussent les Allemands, mettant ainsi en échec le plan Schlieffen (revu par Moltke) qui prévoyait l'invasion rapide de la France en passant par la Belgique, pour éviter les fortifications françaises et ensuite rapatrier le gros des troupes sur le front de l'Est. La retraite allemande se termine sur la rive droite de l'Aisne dès le 14 septembre, ce qui déclenche la bataille de l'Aisne.