En bref

• Louis est né le 5 mai 1890 à Saint-Michel-Chef-Chef.

• Il est nommé caporal le 27 septembre 1912, pendant son service militaire.

• Louis est mobilisé le 3 août 1914 au 93ème régiment d’infanterie en garnison à La Roche-Sur-Yon.

• Il est blessé le 27 août 1914 et nommé fonctionnaire sergent.

• Louis est affecté au 129ème le 12 juin 1915.

• Il est blessé le 5 octobre 1915.

• Il est ensuite affecté à une section d’infirmiers militaires.

• Il décède de ses blessures le 31 mai 1919 et est déclaré mort pour la France.

Pour aller plus loin

Son père, Louis CRESPIN, cultivateur, et sa mère, Anne POTET se sont mariés à Saint-Michel-Chef-Chef le 28 octobre 1889. Ils sont tous deux natifs de Saint-Michel-Chef-Chef.

Louis Marie Joseph est l’aîné. Il naît le 5 mai 1890 à Saint-Michel-Chef-Chef.

Suivent ensuite, Eugène en 1892, Anne en 1895, Arthur en 1897, Constant en 1898 et Germaine en 1901. Tous sont nés à Saint-Michel-Chef-Chef.

Louis commence son service militaire le 10 octobre 1911 au 93ème régiment d’infanterie. Il est nommé caporal le 27 septembre 1912. Il revient à la vie civile le 8 novembre 1913.

Il est mobilisé le 3 août 1914 au 93ème et  est blessé le 27 août 1914 à Bouillon (blessure maxillaire).

Il est nommé fonctionnaire sergent le 9 juin 1915.

Il passe au 129ème le 12 juin 1915 puis au 36ème le 28 septembre 1915 pour participer à la troisième bataille d'Artois qui se déroule du 15 septembre au 13 octobre 1915.

«. Elle oppose la Xème armée française, soutenue par 6 divisions britanniques, à la VIème armée allemande.

En effet, les désastres meurtriers du printemps 1915 n’ont pas refroidi l’ardeur agressive de Joffre, qui, lors d’une nouvelle conférence franco-britannique tenue à Chantilly le 7 juillet, propose d’entreprendre une offensive générale à l’automne afin de profiter d’un rapport de forces qu’il juge à nouveau très favorable. Une fois de plus, la Champagne et l’Artois sont les champs de bataille retenus.

Le 8 juillet, les conditions de l’offensive sont soumises à Foch, qui décide de monter l’opération principale en Champagne et de l’accompagner d’une action secondaire en Artois, ce qui permettra de retenir les divisions ennemies qui y sont déployées. Les plans d’attaque sont validés par Joffre dès le 12 juillet, trois semaines seulement après l’échec cuisant de la seconde bataille d’Artois. Le groupe d’armées du Nord (général Foch) attaquera dans la région d’Arras en liaison avec les Anglais et les Belges, le groupe d’armées du Centre devra conduire l’attaque principale en Champagne. » (Source : Archives Départementales du Pas-De-Calais)

Louis est blessé à la cuisse gauche le 5 octobre 1915 au Bois-De-La-Folie.

« Les pertes du 25 au 30 septembre 1915 s’élèvent à environ 978 officiers et 35 758 hommes de troupe, pour la seule armée française. »(Source : Archives Départementales du Pas-De-Calais)

En raison de son état de santé (gêne à la marche, cicatrice profonde, atrophie légère de la jambe droite due à cette blessure de guerre), on lui propose de passer à la section d’infirmiers militaires (SIM) le 12 mars 1917.

Puis, Louis passe à la 3ème section d’infirmiers militaires le 6 avril 1917.

Il est ensuite classé au service auxiliaire par la commission de réforme le 14 août 1917 pour cicatrice adhérente à la cuisse gauche (blessure de guerre). Il est maintenu dans ce service le 27 septembre 1918 pour tuberculose pulmonaire.

Il se retire à Saint-Michel-Chef-Chef où il décède, Mort pour la France, le 31 mai 1919.

Sources primaires et documentation

Ces sources fondamentales ont permis de vérifier et d'établir le récit de cette biographie.