BRIDON Joseph Ernest Marie Louis
Pornic
1875 - 1915
2ᵉ régiment d'infanterie coloniale
Mort pour la France
Joseph est né le 11 avril 1875 à Pornic.
Il épouse Anne Rousse, fille du poète et homme politique Joseph Rousse.
Il est notaire, poète, peintre et écrivain (Il signera parfois ses œuvres BRYDON).
Il est mobilisé le 13 août 1914 au 65ème de Nantes.
Il est nommé sergent.
Joseph est tué à l’ennemi le 14 juillet 1915.
Il est décoré de la Médaille Militaire et de la Croix de guerre.
Joseph est inhumé à Pornic.
Joseph est né le 11 avril 1875 à Pornic. Son père, Ernest, est avocat et sa mère se nomme Marie Ernestine Clothilde ROUSSE.
Résidant à Paris où il étudie, il commence son service militaire le 12 novembre 1896 au 65ème de ligne et revient à la vie civile le 19 septembre 1897 avec son certificat de bonne conduite.
Il effectue des périodes d’exercice en 1899, 1902 et 1906.
Il épouse le 16 juin 1904 à Nantes, Anne Marie Caroline Rousse (1878-1961), fille du poète et homme politique Joseph Rousse.
Ensemble, ils ont une fille, Simone.
Notaire (1), mais aussi écrivain, critique d’art et aussi aquarelliste. Il publie deux romans sous le nom de Joseph BRYDON.
Le premier «L’Abbé Guérande» se déroule à Pornic, Nantes et Noirmoutier.
Il a peint une rue de Pornic. Une carte postale montre presque la même vue.
Il habite à Paris, mais revient tous les ans à Pornic, rue de Nantes (rue du Maréchal Foch) dans une vieille maison «suspendue au-dessus du port»…«affectionnant par-dessous tout, le château, le port étroit et la plage au sable d’or »…« Il a chanté l’atmosphère quiète et douce de ces maisons qui semblent somnoler dans la solitude des petites rues aux pavés pointus et aux fortes odeurs marines ».
Il est mobilisé le 13 août 1914 au 65ème de Nantes et passe au 10ème Régiment d'infanterie le 16 décembre 1914 après avoir participé à la bataille de la Marne à l’ouest de Reims.
Il part ensuite au Bois de la Gruerie en Argonne.
Il est ensuite incorporé au 2ème Régiment d’infanterie coloniale le 16 février 1915. Ce régiment combat aussi en Argonne depuis la fin de l’année 1914.
Il va ensuite se positionner au sud de Verdun.
Joseph est nommé caporal le 11 juin 1915 et sergent le 23 juin 1915.
Du 6 juillet au 13 juillet, le régiment se prépare à attaquer dans le secteur du bois Baurain.
Joseph est tué à l’ennemi le 14 juillet 1915 lors de cette attaque.
Il est décoré, à titre posthume, de la Médaille Militaire et la Croix de Guerre avec une étoile Bronze avec la citation : « Excellent gradé, d'un courage et d'une bravoure exemplaires. Tué à son poste de combat, le 14 juillet 1915. A été cité. »
Dans ces combats du bois BAURAIN, le régiment a eu 28 officiers et 1.322 hommes tués, blessés ou disparus.
Il est inhumé à Pornic dans la sépulture familiale.
Sources primaires et documentation
Ces sources fondamentales ont permis de vérifier et d'établir le récit de cette biographie.
La première guerre mondiale a laissé derrière elle de nombreux soldats morts au champ d’honneur et dont on n’a jamais retrouvé le corps.
Dès 1916 commence à s’imposer, dans l’opinion publique et au sein des anciens combattants, l’idée d’honorer un Soldat inconnu, représentant tous les soldats morts pour la patrie et dont le corps n’a jamais été retrouvé. En effet, pour tous ces soldats, il est impossible aux familles d’aller se recueillir sur leur tombe et de faire leur deuil.
Aussi, le 8 novembre 1920, année qui marque le cinquantenaire de la Troisième République, les députés adoptent les deux articles suivants :
"Article 1er
Les honneurs du Panthéon seront rendus aux restes d’un soldat non identifié mort au Champ d’Honneur au cours de la guerre 1914-1918. La translation des restes de ce soldat sera faite solennellement le 11 novembre 1920.
Article 2
Le même jour, les restes du Soldat inconnu seront inhumés sous l’Arc de triomphe."
Et en 1922, le Parlement, sous l’impulsion des anciens combattants, déclare le 11 novembre fête nationale.
Source : https://www.bacqueville-medailles.com/