Pour aller plus loin

Jean-Marie MORICEAU, laboureur natif de Sainte Marie,  épouse en 1854 à Sainte-Marie, Célestine RAINGEARD( ou REINGEARD), cultivatrice native de Saint-Michel-Chef-Chef.

Le couple a 16 enfants, 12 garçons et 4 filles : Jean-Marie né en 1855, François et Pierre des jumeaux nés en 1856, Louis né en 1858, Théophile né en 1860, Fernand né en 1861, Joseph né en 1863, Edouard né en 1864, Marie née en 1866, Joséphine née en 1868, Julien né en 1869, Jeanne née en 1871, Bernadette née en 1873, Auguste en 1874, Etienne né en 1875 tous né à Saint-Michel. Puis à Saint Brévin, Germain né en 1881.

Auguste est donc né le 24 juillet 1874. Il a donc 19 ans de différence d’âge avec son frère aîné, Jean-Marie.

Il a les cheveux châtains, les yeux gris bleu et mesure 1m65.

Le 22 novembre 1895, Auguste commence son service militaire au 1er Régiment de zouaves. Les régiments de zouaves sont des unités françaises d'infanterie légère appartenant à l'armée d'Afrique, ayant existé de 1830 à 1962.

Auguste va donc en Algérie de novembre 1895 à octobre 1898 date de sa libération. Il participe à des exercices militaires au 11ème régiment de zouaves d’août à septembre 1904.

Auguste, habitant le village de « La Brechotière » à Sainte-Marie, épouse Françoise LEHOURS originaire de Saint-Père-En-Retz, le 24 novembre 1902 à Sainte-Marie.

Ensemble, ils ont un fils prénommé Gustave né en 1908 à Sainte-Marie. Ils sont alors cultivateurs à « La Tocnaye »

Alors qu’il vient d’avoir 40 ans, Auguste est mobilisé le 3 août 1914 au 101ème régiment d’infanterie (compte tenu de son âge, il passera au 301ème régiment d’infanterie territoriale). Son régiment d’appartenance étant le 101ème, il faut rajouter 200 et, sans changer d’affectation, il devient un « Territorial ». Les régiments d'infanterie territoriale, ou RIT, étaient des unités militaires composées essentiellement d'hommes âgés de 34 à 49 ans, considérés comme trop âgés et plus assez entraînés pour intégrer un régiment d’active.

Du 5 au 13 septembre 1914, il participe à la bataille de la Marne puis à celle de la Somme en fin d’année 1914. Au début de l’année 1915, il est dans l’Aisne puis à Perthes-Lès-Hurlus en Champagne.

« Les obus sont plus lourds, le tremblement du sol, les nuages s'évaporent en brune fine sur des fumées noires et fauves, les sifflements et l'air giflent nos tympans, toutes les mottes, tous les débris informes remontent au bourdonnement d'éclats » Maurice Genevoix, « Ceux de 14 »

Auguste est tué à l’ennemi le 26 avril 1915 dans la tranchée de Calonne dans la Meuse.

Les archives nous apprennent qu’un secours de 150 francs a été accordé à sa veuve le 31 août 1915.

Auguste a reçu à titre posthume la Médaille militaire et la Croix de guerre avec 1 étoile bronze.

Il est inhumé à Sainte-Marie.

Sources primaires et documentation

Ces sources fondamentales ont permis de vérifier et d'établir le récit de cette biographie.