LAIZIN LÉZIN Louis Marie Joseph
Sainte-Pazanne
1897 - 1941
Mort pour la France
Louis-Marie Joseph est né le 7 janvier 1897 à Port-Saint-Père.
Il est l’aîné et a une sœur et un frère.
Louis est mobilisé le 3 septembre 1916 au 137ème régiment d’infanterie.
Il est cité à l’ordre du régiment le 9 juin 1918.
Il est blessé le 6 octobre 1918.
Il est décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec 2 étoiles bronze.
Il revient à la vie civile après la Première guerre mondiale et se marie en 1923.
Louis est à nouveau mobilisé le 24 février 1940.
Il est fait prisonnier le 23 juin 1940 à Saint-Nazaire.
Il est rapatrié le 2 juillet 1941 et décède le 14 août 1941 de maladie, Mort pour la France
Louis-Marie Joseph est né le 7 janvier 1897 à Port-Saint-Père.
Il y existe dans les registres deux orthographes de son nom. Son père Louis est né LÉZIN en 1862 à Port-Saint-Père.
Mais Louis Marie Joseph, son fils, est né LAIZIN, et il s’est marié LÉZIN. Il est décédé sous de nom de LÉZIN.
Son dossier militaire est au nom de LAIZIN.
Le père de Louis est laboureur et sa mère, Angèle PELLERIN est cultivatrice. Ils se marient en 1895 à Fresnay-En-Retz.
En 1897, le couple habite à Port-Saint-Père. Ils sont cultivateurs.
Louis est l’aîné. Il a une sœur, Yvonne, née en 1900 et un frère, Alfred, né en 1905, tous les deux à Port-Saint-Père.
En 1917, Louis est cultivateur à Port-Saint-Père. Il a les cheveux châtains, les yeux roux et mesure 1m60
Il est incorporé au 137ème régiment d'infanterie le 3 septembre 1916.
Il passe au 93ème le 12 février 1917 puis il part aux combats le 21 avril 1917.
Il passe au 252ème le 27 septembre 1917.
Puis il passe au 19ème le 10 juin 1918
Louis est cité à l'ordre du 252ème régiment le 9 juin 1918 (citation collective) : « Le 2 juin 1918, ont résisté jusqu'à la dernière minute pour couvrir le repli de leur compagnie malgré les feux violents et l'enveloppement progressif de l'ennemi. »
Louis est blessé le 6 octobre 1918 par éclat d'obus à la fesse droite. Il est évacué.
Il rejoint son unité aux armées le 9 décembre 1918.
Louis est cité à l'ordre du régiment le 5 janvier 1919 : « Très bon soldat s'est particulièrement distingué pendant les combats de septembre 1918. ». Il est décoré de la médaille militaire et de la Croix de guerre avec 2 étoiles bronze.
Il passe au 6ème escadron du train le 16 juillet 1919 . Il est mis en congé illimité de démobilisation le 27 septembre 1919.
Louis épouse Rosalie PACAUD en 1923 à Sainte-Pazanne. Louis est toujours cultivateur comme Rosalie qui est native de Sainte-Pazanne.
Après sa démobilisation, Louis est d’abord affecté dans la réserve du 11ème escadron du train-auto puis au 10ème en 1925 et de retour au 11ème en 1927.
Il est maintenu au service armé par la commission de réforme de Nantes du 10 août 1937 pour cause d’affection inexistante : cicatrice fesse droite, pas de séquelles d'intoxication par gaz.
Louis est rappelé à l'activité le 24 février 1940, à l’âge de 43 ans, et il est affecté au dépôt d'infanterie numéro 111, 14ème compagnie.
Il est fait prisonnier le 23 juin 1940 à Saint-Nazaire. Il est interné au stalag XX B puis est rapatrié le 2 juillet 1941.
(La catastrophe du Lancastria a eu lieu le 17 juin 1940)
Ce rapatriement est sans doute le résultat d’un accord entre Pétain et l’Allemagne.
En effet, à la gare de Roanne, le maréchal Pétain accueille un convoi de prisonniers libérés, anciens combattants des deux guerres.
Il leur déclare : « J'ai besoin de vous pour reconstruire la France »
"…/… Dès le début de l'Occupation, malgré les espoirs français, les Allemands font vite savoir qu'il n'est pas question de relâcher des prisonniers de guerre. Il s'agit ici du résultat de négociations menées par le gouvernement de Vichy qui vont conduire à la libération de quelques prisonniers malades, anciens combattants de la Première Guerre mondiale ou pères de familles nombreuses."
(Source INA : Par Françoise Berger LUMNI)
Il est démobilisé le 4 juillet 1941 par la brigade de gendarmerie de Nantes.
Louis est décédé le 14 août 1941 à l'hôpital complémentaire Livet à Nantes d'une pleurésie hémorragique à droite.
Nous ne connaissons pas les dates de décès des parents de Louis, mais ils sont inhumés à Port-Saint-Père.
Rosalie, son épouse, décède à Sainte-Pazanne en 1973 à l’âge de 82 ans. Elle est inhumée avec Odette LÉZIN à Sainte-Pazanne.
Sa sœur Yvonne épouse Edouard PAULAY. Ils ont un enfant. Yvonne décède en 1985 à Machecoul à l’âge de 84 ans. Elle est inhumée à Sainte-Pazanne.
Son frère Alfred épouse Marie SORIN en 1928 à Sainte-Pazanne. Il décède en 1984 à Corcoué-Sur-Logne à l’âge de 79 ans.
On ignore le nombre de soldats français ayant été mobilisés pour les 2 grands confits mondiaux. Aucune étude à ce jour n’est publiée.
Louis fait partie de ceux-là. A ce jour, il est le seul soldat de Pornic-agglo à avoir combattu pendant les deux guerres mondiales et à porter la mention "Mort pour la France"
Par contre, selon historicalbattles.quora.com : « On estime qu'entre 200 000 et 300 000 soldats américains auraient servi pendant la Première et la Seconde Guerre mondiale. Ce chiffre inclut ceux qui étaient en service pendant la Première Guerre mondiale et qui se sont ensuite réengagés ou ont été mobilisés pour la Seconde Guerre mondiale »