CRESPIN François Emile Martin
Chauvé
1894 - 1916
1er régiment du génie
Mort pour la France
François/Francis est né le 2 décembre 1894 à Chauvé.
Il est incorporé au 65ème régiment d’infanterie en garnison à Nantes le 6 septembre 1914.
Fin septembre 1914, le régiment est envoyé dans la Somme.
Le 23 décembre 1914, Francis passe au 91ème Régiment d’Infanterie
Le 6 octobre 1915, Francis intègre le 1er régiment du génie qui est déjà en pleine offensive en Champagne.
Francis est tué à l’ennemi le 8 octobre 1916 entre Bouchavesnes et Rancourt dans la Somme.
Il est décoré à titre posthume de la Médaille militaire et de la Croix de guerre.
Il est inhumé à Chauvé.
François est né le 2 décembre 1894 à Chauvé. Son père, Joseph et sa mère, Marie MOISAN sont cultivateurs à la Baconnière à Chauvé.
Il semble que Francis soit fils unique. Il a les cheveux blonds, les yeux gris et mesure 1m64.
En 1914, ses parents habitent toujours à Chauvé et Francis y exerce le métier de maçon.
Il est incorporé au 65ème régiment d’infanterie en garnison à Nantes le 6 septembre 1914.
C’est ce jour-là que commence la très meurtrière bataille de la Marne auquel participe le 65ème. La France perd 80.000 soldats dans cette bataille entre le 5 et le 10 septembre 1914.
Fin septembre 1914, le régiment est envoyé dans la Somme dans le secteur de La Boisselle.
La guerre de tranchées commence à la fin de l'année 1914.
Le 23 décembre 1914, Francis passe au 91ème régiment d’Infanterie qui tient le secteur de Saint-Hubert et de Fontaine- Madame contre un ennemi très supérieur en nombre et en matériel. Et c'est encore aux unités en réserve du régiment que l'on fait appel, lorsque l'ennemi attaque par surprise, tel le 10 décembre à Saint-Hubert au début de janvier dans le ravin de la Fontaine-aux-Charmes.
De février à juin 1915, Francis participe aux combats de la Champagne et des Hauts-De-Meuse.
Puis, le régiment est envoyé dans l’Argonne.
Le 6 octobre 1915, Francis intègre le 1er régiment du génie qui est déjà en pleine offensive en Champagne.
Au début de 1916, le régiment participe à de gros travaux comme savent le faire les sapeurs du Génie : construction de baraques, d’observatoires, de galeries…
D’août à octobre 2016, c’est Verdun pour une partie du régiment.
La compagnie de François a dû être renvoyée dans la Somme car il est tué à l’ennemi le 8 octobre 1916 entre Bouchavesnes et Rancourt.
Sa fiche matricule indique que « Un secours de 150 Frs a été versé le 28 février 1917 à Monsieur Crespin, père de l’intéressé »
Les proches de François.
Sa mère décède en 1933 à Chauvé. Elle est inhumée au côté de son fils.
Sources primaires et documentation
Ces sources fondamentales ont permis de vérifier et d'établir le récit de cette biographie.
Situé sur un point stratégique au nord de Péronne, le village de Bouchavesnes fut, durant l'année 1916, le théâtre d'affrontements d'une violence inouïe qui menèrent à son anéantissement total. Pris dans la tourmente de la bataille de la Somme, le village a été littéralement rayé de la carte, particulièrement lors des offensives françaises de septembre 1916 visant à percer les lignes allemandes. Pilonné par l'artillerie, il ne restait plus de Bouchavesnes "pierre sur pierre" à l'issue des combats, le transformant en un champ de ruines lunaires où tant de soldats sont tombés. Bien que totalement détruit — ce qui lui valut d'être cité à l'ordre de l'armée et de recevoir la Croix de Guerre — Bouchavesnes ne restera pas un "village mort" au sens administratif (comme ceux de la Meuse). Grâce à la solidarité internationale et au parrainage de la ville de Bergen en Norvège, il put renaître de ses cendres, devenant ainsi Bouchavesnes-Bergen, symbole éternel de résilience et de mémoire.
Source : ECPA Images défense